Les 4 temps forts du Doudou

1. Collégiale Sainte-Waudru, le samedi soir de la Trinité 

La descente de la Châsse de la sainte patronne de la cité est le premier temps fort de la Ducasse rituelle. Trompettes thébaines, timbales et orgues résonnent dans la Collégiale, marquant l’ouverture de la cérémonie. Durant cette séance solennelle, le Doyen confie au bourgmestre les reliques de sainte Waudru afin de les processionner, dès le lendemain matin, dans les rues de la ville. Cette procession tire ses origines d’un tour instauré en 1349 afin de conjurer l’épidémie de peste noire qui frappait alors l’Europe. La cérémonie actuelle, moment de faste et de ferveur, a été établie en 1962. À la fin de celle-ci, l’air du Doudou éclate dans la Collégiale où les croyants et athées se rejoignent dans la clameur et les applaudissements. 

2. Dimanche matin de la Trinité, Collégiale Sainte-Waudru 

La châsse de sainte Waudru est posée sur le Car d’Or, un char d’apparat du XVIIIe siècle, tiré par six chevaux. Plus de 1800 participants représentant les anciennes corporations et confréries montoises à travers une soixantaine de groupes, cheminent à travers la ville. Au terme de la procession du Car d’Or, deuxième temps fort, la châsse rejoint la Collégiale. 

3. La montée du Car d’Or 

Ce moment-clé de la Ducasse rituelle marque le glissement du caractère religieux de la manifestation vers le caractère laïque. Perchée aux fenêtres, sur les toits, la foule s’amasse pour partager ce moment unique, rempli d'émotions. La clameur s'élève et, dans un enthousiasme général, des milliers de mains poussent le Car d’Or dans la Rampe Sainte-Waudru. L’enjeu est d’importance : une légende prétend qu’il doit gravir d’un seul élan la Rampe afin d’éviter malheur à la ville. En l’espace d’une vingtaine de secondes, le Car d’Or est au sommet, une marée humaine s’en détache alors pour rejoindre le combat. Les reliques rejoignent la Collégiale alors que saint Georges part au combat. 

4. Le Combat dit “Lumeçon”

Sur la Grand-Place, des milliers de personnes se sont rassemblées autour de l'arène de sable, avides d’arracher le crin porte-bonheur qui termine la queue du Dragon. Au terme d’un Jeu minutieusement scénarisé, le dragon est terrassé par Saint-Georges.